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WINTZENHEIM Dans la cour de M. René Birgy, gourmet, se trouve une treille formée par un seul pied de vigne de l'espèce connue depuis de longues années en Alsace sous le nom de "raisins du Cap". Ce pied porte en ce moment plus de mille petites grappes bien formées et dont la floraison est terminée. Si toutes arrivent à maturité, ce seul pied de vigne rapportera au moins un hectolitre de vin. Source : L'Alsacien-Lorrain de Paris et des départements, français et annexés, 25 juin 1911 |
Le cépage Isabelle fut introduit en 1820 d'Amérique et propagé par Joseph-Bernard Baumann des pépinières de Bollwiller sous le nom impropre de "Raisin du Cap". En 1935, la France interdira de culture l'Isabelle et le Noah (en plus de quatre autres cépages) car leur vin avaient la réputation de rendre fou et aveugle. Il faut dire que ces cépages, alliés à de mauvaises pratiques de vinification produisaient un taux anormalement élevé de méthanol, un poison dangereux pour la santé et pour la vue. Isabelle est encore très courant dans le village de Cilaos, dans l'un des cirques de l'île de la Réunion où la pépinière de Bollwiller l'avait exporté à partir 1860 et où il n'est soumis à l'arrachage que depuis quelques années. Noah subsiste heureusement encore dans beaucoup de vignes d'amateur en Alsace, en particulier dans le Sundgau, et distillé, le marc de Noah donne une eau-de-vie parfumée avec des notes de framboises, de roses et de litchis.
F. Christnacher, Arboweb
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Raisin "Isabelle"Il fut introduit en 1820 d'Amérique et propagé par Joseph-Bernard Baumann sous le nom impropre de "Raisin du Cap". Aujourd'hui interdit de culture, il subsiste néanmoins encore dans le village de Cilaos, dans l'un des cirques de l'île de la Réunion et en Autriche où il sert à la fabrication d'un vin aux notes de framboises, appelé "Uhurlé". Source : L'épopée des pépinières Baumann de Bollwiller (1730-1990) |
Le négoce de vins René Birgy, 11 rue Clemenceau à Wintzenheim, en 1910 (collection Marcel Meyer)
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